WANDA MIHULEAC
« FArCEBOOK »
du 12 au 22 mars 2014
vernissage le 12 mars à partir de 18 heures
Dans le cadre du Printemps des Poètes a lieu à la galerie l’exposition
« FArCEBOOK »
C’est un avatar de Facebook, c’est une manière de substituer le désir de communier, de partager (un lien ou une photo) avec des «amis», des personnes connues ou inconnues.
C’est un confessionnal des temps modernes, de la haute technologie.
Aujourd’hui, sur Facebook, les « amis » ne déclarent pas leurs pêchés, mais font une sorte de propagande de soi-même, se mettent en valeur selon des critères « politiquement corrects ».
« FArCEBOOK » est conçu sur plusieurs niveaux de conception, de perception et de réception.
Il y a un rez-de-chaussée ludique où l’on trouve la parodie.
Un 1er étage : le sous-réalisme et au second étage : le sur-réalisme.
Dans ces portraits Wanda Mihuleac touche le sous-réalisme ou le portrait doit rester visible et lisible en même temps. La lisibilité du visage suppose l’instauration d’un code qui façonne l’imaginaire collectif, le concept de « visagéité » de Deleuze montre que la face humaine n’est pas une donnée naturelle, mais une construction sémiotique.
En dehors de la présentation en vrai, en exposition, ces toiles créés avec leurs profils écrits par les poètes :
Jean Loup Philippe,
Max Alhau,
Francine Caron,
Guy Chaty,
Francoise Geier,
Liliane Giraudon,
Edith Le Dico,
Jean Dominique Rey,
Denis Parmain,
Fernando Arrabal,
Alain Snyers,
Jean Pierre Verheggen,
Jean Luc Wauthier
seront aussi sur la toile virtuelle de l’internet.
Ces portraits sont de véritables personnages et pourront remplacer la sous-réalité par l’irréalité.
Une dose de proportionnelle injectée est véritablement politique [ du latin politicus et du grec politikos ] au sens large, comme au sens restreint du mot pour exprimer une utopie à propos de l’altération par la contamination avec l’autre [ alter en latin ].
La nouvelle galerie de portraits de Wanda Mihuleac, réalisés avec une technique d’une grande complexité porte la marque de la dérision, la dissemblance, la déraisonnance, la « derridance », la dénégation, la désobéissance…